L’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM), sur la base d’informations fournies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le 16 févier 2015, informe le public désirant se rendre à Madagascar qu’il est tout à fait exagéré et faux de dire que la peste est en train d’exploser dans le pays, et encore moins à Antananarivo, la capitale.
Les cas avérés sont circonscrits et limités à des zones reculées et sous contrôle.
Enfin, l’OMS ne recommande aucune restriction de voyage ni de commerce au départ et vers Madagascar. Le secteur privé du tourisme regroupé au sein de l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) remercie tous ses partenaires locaux et étrangers pour leur confiance en l’avenir de la destination et réitère son appel à la vigilance face aux transmissions d’informations inexactes sur la situation des touristes et du tourisme à Madagascar. Il se tient à la disposition de ses partenaires pour de plus amples informations.
Ci-dessous, le communiqué officiel de l’OMS en français :
"Suite à la mauvaise interprétation de certains organes de presse nationaux et internationaux, le Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Madagascar tient de nouveau à souligner que la peste est une maladie endémique dans le pays, avec des pics saisonniers épidémiques allant du mois de Septembre au mois de Mars. Elle fait partie des maladies à déclaration obligatoire. Aussi, les chiffres exploités par les médias ont été cueillis sur les sites de l’OMS, suite à la notification officielle par le Ministère de la Santé Publique, avec des mises à jour périodiques telle que requise par le Règlement sanitaire international.
L’OMS tient à rappeler que pour la forme bubonique de la maladie, laquelle se retrouve dans la plupart des cas de l’épidémie actuelle, la peste se transmet par la piqûre d’une puce provenant d’un rat pesteux, et non par les mouches ni par les moustiques, comme l’ont mal traduit certains journaux à l’époque. Par contre, la forme pulmonaire, qui n’est retrouvée que dans moins de 7% des cas dans l’épisode actuel, survient soit secondairement à une forme bubonique parvenue à un stade avancé, soit par inhalation, d’un homme infecté à un autre. Le cas confirmé et décédé d’Antananarivo est demeuré isolé jusqu’à ce jour, aucun autre cas n’étant détecté depuis. Les autres foyers se trouvent essentiellement en zones rurales, souvent reculées, et la quasi-totalité des cas sont de forme bubonique, non transmissible d’homme à homme. Des mesures sanitaires appropriées ont été prises au niveau de tous ces foyers détectés, et la situation s’est beaucoup améliorée depuis, avec une incidence bien en dessous de celle des saisons précédentes. Il est donc tout à fait exagéré et faux de dire que la peste est en train d’exploser dans le pays, et encore moins à Antananarivo, la capitale.
Aussi, l’OMS, telle qu’elle l’a déjà souligné dans son communiqué initial, ne recommande aucune restriction de voyage à Madagascar ou encore moins de commerce de produits vers ou en provenance de la grande île."
Renseignements & Sources :
Les cas avérés sont circonscrits et limités à des zones reculées et sous contrôle.
Enfin, l’OMS ne recommande aucune restriction de voyage ni de commerce au départ et vers Madagascar. Le secteur privé du tourisme regroupé au sein de l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) remercie tous ses partenaires locaux et étrangers pour leur confiance en l’avenir de la destination et réitère son appel à la vigilance face aux transmissions d’informations inexactes sur la situation des touristes et du tourisme à Madagascar. Il se tient à la disposition de ses partenaires pour de plus amples informations.
Ci-dessous, le communiqué officiel de l’OMS en français :
"Suite à la mauvaise interprétation de certains organes de presse nationaux et internationaux, le Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Madagascar tient de nouveau à souligner que la peste est une maladie endémique dans le pays, avec des pics saisonniers épidémiques allant du mois de Septembre au mois de Mars. Elle fait partie des maladies à déclaration obligatoire. Aussi, les chiffres exploités par les médias ont été cueillis sur les sites de l’OMS, suite à la notification officielle par le Ministère de la Santé Publique, avec des mises à jour périodiques telle que requise par le Règlement sanitaire international.
L’OMS tient à rappeler que pour la forme bubonique de la maladie, laquelle se retrouve dans la plupart des cas de l’épidémie actuelle, la peste se transmet par la piqûre d’une puce provenant d’un rat pesteux, et non par les mouches ni par les moustiques, comme l’ont mal traduit certains journaux à l’époque. Par contre, la forme pulmonaire, qui n’est retrouvée que dans moins de 7% des cas dans l’épisode actuel, survient soit secondairement à une forme bubonique parvenue à un stade avancé, soit par inhalation, d’un homme infecté à un autre. Le cas confirmé et décédé d’Antananarivo est demeuré isolé jusqu’à ce jour, aucun autre cas n’étant détecté depuis. Les autres foyers se trouvent essentiellement en zones rurales, souvent reculées, et la quasi-totalité des cas sont de forme bubonique, non transmissible d’homme à homme. Des mesures sanitaires appropriées ont été prises au niveau de tous ces foyers détectés, et la situation s’est beaucoup améliorée depuis, avec une incidence bien en dessous de celle des saisons précédentes. Il est donc tout à fait exagéré et faux de dire que la peste est en train d’exploser dans le pays, et encore moins à Antananarivo, la capitale.
Aussi, l’OMS, telle qu’elle l’a déjà souligné dans son communiqué initial, ne recommande aucune restriction de voyage à Madagascar ou encore moins de commerce de produits vers ou en provenance de la grande île."
Renseignements & Sources :
- Office National du Tourisme de Madagascar : [email protected]
- Organisation Mondiale de la Santé à Madagascar : [email protected]